Quel journée
Elle devait être dur, elle n’a pas démérité. Le départ sympathique, c’est l‘hôtesse du camping qui me l’a conseillé, le chemin de halage creusé dans la falaise, superbe et c’est plat.
Mais dès que l’on quitte les rives du Lot les choses se complique. 1830m de dénivelé positive, jamais je n’ai fais ça, même à vide.
La route est longue, je m’arrête vers 13h pour manger, je suis au bout de ma vie, mais il y a encore 23 km.
Je sors tout le matériel et me fait chauffer du riz à la sauce tomate, et je fini la chiffonnade de jambon de pays ainsi qu’un morceau de vieux Cantal et un bout de salers. Je n’ai rien d’autres. Un petit café et c’est reparti.
La première heure de roulage est hard le repas ne m’a pas redonné de force, mais voilà la pluie qui arrive. Obligé de m’arrêter en catastrophe et d’enfiler la tenue camouflage pluie, protéger les sacoches avant qui ne sont pas complètement étanches. Ce petit arrêt m’a redonné la pêche, mais voilà que nous attaquons des chemins à peine visible, je fais confiance à Komoot (mon GPS) apparemment il sait où il va, moi pas. Plus j’avance et plus le chemin se resserre plus la pente ( descente)est importante et plus il y a de cailloux. Je descends donc extrêmement prudemment et une fois arrivée en bas je rejoins la route et Rocamadour s’ouvre à mes yeux.
Le plus dur reste à faire, monter jusqu’au camping, la côte est raide après 55 km.
Exténué j’arrive à l’accueil et là c’est fini pour aujourd’hui. Ou presque, car pour visiter Rocamadour c’est encore de l’escalade à pied cette fois. Les hommes sont fous de construire des choses pareils, mais quel patrimoine voir les photos
Demain sera un autre jour je verrai car ce soir je suis claqué.
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