07 juillet 2021

23 juin 2021

Conclusion

Ce premier jour d’après, j’avais rendez-vous dans la classe de CP ( classe d’Oscar ) du Bignon, qui a suivi toute mon aventure. Ils étaient tous impressionnés de me voir en chair et en os, et non plus en vidéo. J’ai pu apprécier qu’ils avaient suivi avec attention, et étaient très demandeurs. Durant trois quart d’heure j’ai été assailli des questions plus pertinentes les unes que les autres. Un final inoubliable merci à vous les enfants, et merci à Florence de m’avoir permis de les rencontrer.

Conclusion 




 Cinq ans que j’y pense, trois ans de préparation, un rêve fou, et voilà que déjà c’est fini, mais quelle expérience, je vais mettre du temps à refaire le film des étapes, dans le blog j’ai toujours été positif je n’ai jamais douté, rien ne m’a déstabilisé, mais bon dieu que c’était dur sur les 20 premières étapes ces côtes qui n’en finissaient pas avec 30 kg sur le vélo, et dés que l’on est au bout une petite descente, et ça recommence, sincèrement j’en ai bavé. Il reste ces étapes de grandes solitudes où je n’ai rencontré personne, croisé 3 voitures, pas de villages, que des petits hameaux, les paysages, les odeurs, le chant des oiseaux, qui tout au long du parcours, comme pour m’encourager, n’ont jamais cessés.

Et puis changement de décor sur les dernières étapes, plates où l’on peut pousser sur les pédales, j’ai des cuisses en béton, je roule,  j’appuie, je me fais plaisir et j’en oublie le paysage, je roule, je suis grisé. En tout cas dans cette aventure j’aurais malgré les difficultés,  pris un kiff monumental.


22 juin 2021

Dernière étape



L’arrivée est prévue pour 17h30, donc pour cette dernière matinée pas de presse il fait beau, j’en profite pour ranger tranquillement tout mon barda, puis à midi je ne tiens plus, je pars, je roule tout doucement, pour une fois, j’apprécie chaque tour de pédale, je regarde à gauche à droite, mon esprit s’évade en repensant à ce fabuleux parcours. Comme j’ai du temps arrivée à Machecoul, je décide de faire une pause déjeuner, j’achète un melon et deux pommes, j’ai envie de frais. Je m’arrête sur une grande place ombragée où se trouve quelques tables de  picnic. C’est à ce moment là que la météo a changé, la pluie a commencé à tomber, juste le temps d’enfiler mon imperméable et c’est le déluge. Je termine mon frugal repas, et pas le choix il faut y aller, cette fois c’est l’orage et la pluie qui redouble de violence, heureusement j’aperçois une étable, qui sera mon refuge pour une heure environ le temps que cela ce calme.


J’aperçois au loin une éclaircie avec même du ciel bleu, l’espoir renaît. La pluie tombe maintenant modérément et je repars confiant. Ce sera  de très courte durée, à peine 2 km et rebelote. Trois quarts d’heure plus tard enfin ce n’est plus le déluge. Je repars mais, en suivant ma trace je m’engage dans un chemin qui peu à peu se transforme en torrent, trop tard pour faire demi tour, 3,5 km à glisser, traverser de l’eau j’ai les pieds trempés, pas que les pieds d’ailleurs, enfin je sors de ce bourbier. Et quelques centaines de mètres plus loin le tracé m’entraîne à nouveau dans un chemin, cette fois je ne le suis plus, tant pis je reste sur la route. La pluie à enfin complètement cessé et j’aperçois même un peu de soleil, je m’arrête retire mes vêtements de pluie, j’en profite pour grignoter, je pense avoir largement le temps pour arriver à l’heure. Mais à peine reparti c’est à nouveau des chemins, et là je dis non, je crée un nouveau parcours entièrement sur route, du coup, je suis en retard. J’appuie donc à nouveau à fond sur les pédales et c’est à 17h42 que je coupe la ligne d’arriver sous les applaudissements, et sur la musique de Thé Final Countdown du groupe Europe.


Ça c’est fait, à rayé de ma to do list.


Un grand merci à tous de m’avoir soutenu 🚵‍♀️


Nono à Vélo 

Nombre total de pages vues