Après une soirée bien occupée, une bonne nuit réparatrice ne pouvait me faire que du bien. Sauf qu’a 5 h deux gamins dans une tente à proximité se sont mis à rigoler, chanter, faire le bazar pendant une demi-heure, avant que les parents n’interviennent. Autant vous dire que pour se rendormir…. Bref je replie tout et comme d’habitude vers 10h je démarre, pour, je pense une étape de transition entre les montagnes passées et le plat qui m’attend au bord de l’Atlantique. Grossière erreur, encore une fois, des côtes fortes, ou courte, longue, des descentes identiques, mais répétées à l’infinie, sans aucun plat, il n’y a aucun répit c’est vraiment cassant. Je pensais qu’en quittant la Dordogne pour les Charentes se serait mieux. Sur la carte c’est facile de tracer une route, on ne voit pas bien si ça monte ou ça descend, mais sur le terrain je me dis que je regarderai à deux fois pour le prochain périple.
Mais le miracle c’est que mon frein avant fonctionne parfaitement ce matin sans aucune intervention. Ha! ce petit lutin. Il y une explication, trop long à raconter.
Je finis malgré tout par arrivé à ce petit camping, isolé de tout et fort sympathique, ça me change d’hier.
J’ai bien fait de prévoir le ravitaillement car sinon je n’aurais rien mangé.
Bon j’ai bien regardé les étapes qui me reste, demainDimanche, hard encore, Lundi ça s’aplatît et à partir de Mardi théoriquement c’est plat.
Il me reste 10 étapes, si le vélo tient le bonhomme aussi.
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